Grève des enseignants le 05/12 et pétition contre la préconisation du statut des enseignants



GREVE DES ENSEIGNANTS : 
NOS ENFANTS N'AURONT PAS CLASSE LE JEUDI 5 DECEMBRE. 

A l'appel de plusieurs organisations syndicales, les enseignant-e-s de l'école Fessart (comme beaucoup d'autres partout en France) seront grève afin de s'opposer au projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement, d'après les préconisations du rapport Delevoye. Les professeur-e-s des écoles protestent contre l'instauration d'un système de retraite par point entrainant une baisse significative des pensions et ne répondant pas aux nécessaires améliorations des conditions de travail.

Cette grève est reconductible. 
Les équipes éducatives tiendront les parents informés de toute éventuelle poursuite du mouvement.


NON A LA PRECARISATION DU STATUT DES ENSEIGNANTS

Concernant toujours la précarisation du système éducatif, nous profitons de cette publication pour vous faire savoir que la FCPE vient de lancer une pétition dénonçant la réforme du statut d'enseignant prévue à la rentrée 2020 dans le cadre de la loi pour une l'Ecole de la Confiance (dite "loi Blanquer") et s'opposant à ces changements.
Nous vous invitons à signer et partager cette pétitioncliquer ici

Extrait du communiqué FCPE75 sur la loi Blanquer du 19 mars 2019 :
"La réforme de la formation des enseignants : renoncement et précarisation
La réforme de la formation des enseignants devrait permettre de confier à des étudiants de licence et de master 1ère année 8 heures de cours par semaine dans des établissements primaires ou secondaires. Ces étudiants, non certifiés par le concours et dont ni la maîtrise des connaissances ni la formation pédagogique ne seront attestées, pourraient être amenés à exercer des charges d’enseignement : soutiens, « devoirs faits », remplacements ponctuels, activités pédagogiques complémentaires (APC), enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), puis remplacements plus systématiques… Ainsi le ministère cherche-t-il à compenser la baisse des moyens et le manque de remplaçants en confiant les élèves à des étudiants non formés, sans offrir la moindre garantie sur les moyens d’« accompagnement » de ces derniers."